Vous êtes certainement déjà tous au courant que « Le Repas Gastronomique Français est inscrit sur la liste du patrimoine mondial à l’UNESCO.
Une définition : Le « repas gastronomique des Français » est une pratique sociale ritualisée destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie, tels que les naissances, mariages, anniversaires, succès et retrouvailles. »
Du coup ? Si on développe …
Ce repas a été inscrit au patrimoine de l’humanité pour plusieurs raisons : Premièrement, grâce au rituel « entrée, plat, dessert » et le choix de l’hôte de cuisiner de fameux plats au goût exquis. Grâce aussi à la nécessité de se fournir en produits locaux pour effectuer les recettes choisies en prévoyant le temps nécessaires pour les préparer. Ensuite, grâce à la mise en place de la table avec une belle vaisselle et une jolie nappe. Aussi, le « savoir-faire » du service « à la Française » des plats et des vins rentrent en compte. Mais surtout, grâce à la dimension culturelle : on invite ses amis, sa famille, ses collègues, lors d’une grande occasion ou pour une simple retrouvaille, pour bien manger et bien boire. On s’attable, on rigole, on parle, on débat, on se laisser enivrer par les goûts et les saveurs, on refait le monde, on s’esclaffe de rire, on complimente le « chef » pour sa table et sa cuisine, on PARTAGE ! Dans ces moments là, tout les sens sont en éveil le goût, l’odeur, l’ouïe, le toucher sans omettre que la convivialité et la chaleur humaine sont à l’honneur. On passe du temps ensemble, on se taquine, on se complimente, on s’y fou le « Gueleton ! »
Voici donc l’emblème de la culture à la Française.
Alors qu’est-ce qui se trame en ce moment ?
La France a décidé de valoriser sa culture et son patrimoine en créant le projet : « Cités de la gastronomie Française ». Quatre grandes villes, Tours, Dijon, Paris et Lyon ont décidé de se doter d’équipement culturel visant à assurer la transmission et valoriser notre patrimoine gastronomique.
La création de ces immenses lieux culturels totalement dédiés au patrimoine alimentaire et viticole démontre l’importance accordée par la France à sa culture et à la promotion de son histoire et son patrimoine. Chacune des cités se devront d’être complémentaires et en lien avec une dimension particulière de la gastronomie. Dijon valorisera sa caractéristique viticole avec la région de Bourgogne et ses vins. La ville de Tours se positionnera sur le volet « Culture alimentaire et culinaire » et favorisera la formation avec la création d’une université dans le domaine des sciences sociales. Lyon, elle, se focalisera sur le thème « Nutrition et santé ». Pour finir, Paris Rungis, (en référence aux halles du marché Rungis), deviendra le pilote de l’animation des marchés et travaillera sur l’enjeux de l’approvisionnement des centre urbains.
Cité Gastronomique de Dijon, dessin du groupe Eiffage
En terme touristique, ses projets représentent de grands pôles d’attractivités pour le développement économique des acteurs touristiques locaux. Pour faire simple, les hôtels, les restaurants et les commerçants autour s’attendent à de belles retombées économiques. Pour la ville de Dijon, la Cité de la Gastronomie est prévue en 2018 (pour un budget de 200 000 millions d’euros) et représente un réel projet urbanistique. Un projet comme celui-ci comprends la création de salles de conférence, d’établissements hôteliers, de restaurants, de boutiques, d’espaces muséographiques, d’un complexe cinématographique, d’une librairie … Un réel pôle culturel ! Ce pôle représente aussi un nombre conséquent d’emplois créés qui profiteront à l’économie locale. De quoi à la fois satisfaire les touristes mais aussi la population locale.
D’autre part, un pôle de promotion touristique sera inséré dans les Cités de la gastronomie sous la forme d’un « office d’information du tourisme et des paysages gastronomiques français ».
Ces projets de grande envergure ont été lancé par la Mission Française du Patrimoine et des Cultures Alimentaires. Ambassadeurs du patrimoine alimentaire qui avait déjà présenté le dossier à l’UNESCO pour inscrire au patrimoine de l’humanité « le repas gastronomique français »
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